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Foxcatcher

Synopsis et détails

Inspiré d’une histoire vraie, Foxcatcher raconte l’histoire tragique et fascinante de la relation improbable entre un milliardaire excentrique et deux champions de lutte.

Lorsque le médaillé d’or olympique Mark Schultz est invité par le riche héritier John du Pont à emménager dans sa magnifique propriété familiale pour aider à mettre en place un camp d’entraînement haut de gamme, dans l’optique des JO de Séoul de 1988, Schultz saute sur l’occasion. il espère pouvoir concentrer toute son attention sur son entraînement et ne plus souffrir d’être constamment éclipsé par son frère, Dave. Obnubilé par d’obscurs besoins, du Pont entend bien profiter de son soutien à Schultz et de son opportunité de « coacher » des lutteurs de réputation mondiale pour obtenir – enfin – le respect de ses pairs et, surtout, de sa mère qui le juge très durement.

Flatté d’être l’objet de tant d’attentions de la part de du Pont, et ébloui par l’opulence de son monde, Mark voit chez son bienfaiteur un père de substitution, dont il recherche constamment l’approbation. S’il se montre d’abord encourageant, du Pont, profondément cyclothymique, change d’attitude et pousse Mark à adopter des habitudes malsaines qui risquent de nuire à son entraînement. Le comportement excentrique du milliardaire et son goût pour la manipulation ne tardent pas à entamer la confiance en soi du sportif, déjà fragile. Entretemps, du Pont s’intéresse de plus en plus à Dave, qui dégage une assurance dont manquent lui et Mark, et il est bien conscient qu’il s’agit d’une qualité que même sa fortune ne saurait acheter.

Entre la paranoïa croissante de du Pont et son éloignement des deux frères, les trois hommes semblent se précipiter vers une fin tragique que personne n’aurait pu prévoir…

Distributeur Mars Films

Récompenses 1 prix et 21 nominations

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Secrets de tournage

Genèse du projet

C’est grâce aux producteurs exécutifs Michael Coleman et Tom Heller que Bennett Miller a découvert l’histoire du milliardaire John du Pont et des deux frères champions du monde de lutte, Mark et Dave Schultz. Après avoir lu un article de journal sur le sujet, le réalisateur a très vite songé à travailler dessus. Il commente. "Je me suis dit que c’était à la fois absurde, épouvantable, et en même temps bien réel, poursuit le r. Lire plus

Changement de registre

Habitué aux comédies potaches (Bruce tout-puissant, Présentateur vedette. la légende de Ron Burgundy, 40 ans, toujours puceau), Steve Carell change radicalement de registre et prête ses traits à John du Pont, un riche héritier aussi charismatique qu’effrayant.

Qui est-il exactement ?

John Du Pont est un riche philanthrope passionné de sport qui fit bâtir sur son domaine de Pennsylvanie un centre finançant les entraînements de dix-sept lutteurs amateurs pour son équipe, Team Foxcatcher. Sa vie bascula en 1996 lorsqu’il tua le champion olympique Dave Schultz, frère de Mark Schultz. John du Pont plaida la schizophrénie paranoïaque mais fut finalement condamné à purger trente ans de prison.

21 Secrets de tournage

Dernières news

NEWS - Films à la TV

C'est triste mais moi ça a été l'inverse. j'ai détesté le jeu de Steve Carrell (parce que être paralysé du visage pendant tout un film, c'est pas un jeu d'acteur selon moi), la réalisation m'a paru lourde et prétentieuse à force de vouloir paraître profond à travers ses personnages en utilisant le même procédé à plusieurs reprises, et surtout l'histoire est lente. mais lente, et ça manque cruellement de vie. Bref, tu l'auras compris sparow, ce film est parmi les grosses déceptions de 2015, désolé mais on ne peut pas tous aimer un même film ^^"

PS. J'ai vu que tu avais bien apprécié "Lone Ranger", je l'ai critiqué récemment si tu as envie de venir le lire à un moment :)

Ah, dommage. J'ai eu du mal à rentrer mais j'ai franchement apprécié.

Oh 0.O. Sérieux, tu as aimé ce. film. Non parce que, c'est pas pour dire que tu as tord (parce que c'est pas le but, on aime le film qu'on veut), mais personnellement j'ai rarement eu autant de mépris pour un film nominé aux oscars ^^"

Moi non plus, j'ai carrément détesté.

Puissant. J'ai eu un peu de mal à rentrer au début (les nombreux silences et la lenteur m'ont décontenancés), puis je me suis au fur et à mesure immergé sans soucis. Brillamment interprété, très bien mis en scène, et surtout fascinant. Un très bon film.

A.I. artificial intelligence

C'est pas le film de l'année, faut pas s'attendre a de l'action ou un peu de comédie ou autre, etc.
Dès le départ, on vous préviens " BIOPIC DRAMATIQUE", Okay. voilà l'ambiance du film, bref faut aimer la lutte. Par contre, la transformation de Steve Carell en entraîneur psychopathe schizophrène fait très peur.

Les notes c'est subjectif, chacun a son ressenti sur un film. Tu n'as pas aimé, soit, mais pour moi 3,5/5 c'est un minimum pour un tel film. Si tu veux de l'action tourne toi sur expendables ou the raid. lol!

Super jeu d'acteur pour cette histoire qui parait invraisemblable au départ. Il n'y a pas beaucoup d'action mais on est accroché par cette intrigue et ce destin vraiment particulier de cette famille de lutteurs qui croise la route du psychopathe milliardaire. La tension est très présente et un climat malsain s'instaure des les premières minutes, et ce, jusqu'à la fin. Alors oui, quelques longueurs mais ça vaut le coup d'être vu. 3,5/5.

Qu'est ce que c'était chiant ce film. et encore je l'ai regardé en légèrement accéléré, mais j'avais même pas l'impression que c'était le cas tellement les scènes sont longues et lentes.
Franchement il dure 2h10 mais j'avais l'impression qu'il durait 3h, en plus l'histoire au final n'est pas géniale du tout et un peu absurde par moment avec le personnage de John du Pont complètement fou. Et la transformation physique de Steve Carrell, quelle horreur Oo, celle de Tatum aussi d'ailleurs c'était très spécial. Bref j'ai pas du tout aimé 1/5

PS. Par contre c'est quoi ces notes abusées. La presse qui met 4,4/5 faut arrêter. Même 3,5/5 c'est bien trop haut pour ce film.

Moi j'ai beaucoup aimé mais je peux comprendre, l'atmosphère mise en place par Miller est très particulière et ne peux pas plaire à tout le monde. Foxcatcher est le genre de film que l'on mettrais dans la catégorie "faut aimer".

Moi j'ai ps tres bien accrocher c'est lent, ennuyant et il se passe rien du tous. Comme certain commenter ci-dessous c'est surnoté.

Encore un film largement surnoté. Il y en a marre de ces films au rythme lent, où il ne passe rien du tout. Le film commence au bout d'1h55. On ne ressent pas assez les liens qui unissent les frères à leur coach. Les scènes s'enchainent sans pouvoir transmettre les émotions. J'ai toujours beaucoup de mal avec Channing Tatum. La prochaine fois, un film d'1h30 serait largement suffisamment pour raconter cette histoire. En plus, ça serait un peu plus rythmé au moins. En revanche j'ai beaucoup apprécié la performance de Mark Ruffalo.

Notre critique de Foxcatcher. une oeuvre puissante et troublante brillamment interprétée !

Rien à dire (à part quelques longueurs). C'est grâce à ce genre de film que j'aime le cinéma!

J'ai eu un peu de mal à apprécier Foxcatcher à sa juste valeur. et le scénario ne m'y a guère aidé, tout du moins sa longue première partie. Je l'ai trouvé trop sobre, trop sombre pour mettre en valeur ce sport noble ; trop de make up. Enfin on voit que le but est de copié les modèles..^^. En fait le film use de trop de temps pour démarrer et laisse ses défauts rapidement prendre le dessus. car on mettra de longues minutes à comprendre que cette histoire est atypique ; atypique, sans doute, mais qui ne méritait pas forcément 2h15 englué de dialogues et de situations plates destinées à nous laisser ressentir les liens qui se tissent entre les deux personnages principaux. C'est exactement cela. tout juste de quoi comprendre l'emprise sur ce lutteur et tout ce qui va avec. Voilà la grosse faiblesse du film. sa lenteur jamais significative. Pour le reste l'oeuvre sait merveilleusement capter l'âme de ce sport, sa violence et sa beauté, le réalisateur offrant une réalisation stylée et typée où il place judicieusement ses acteurs sur la droite de l'écran, toujours prêts à entrer en scène, sur le tapis, et à débuter le combat. Et il y a ces personnages trempés, l'omniprésence de sa mère. Toutes ses petites choses^^. C'est au final plus un fait divers qu'une grande histoire, le film ne la rendant jamais passionnante et sa froideur finissant par nous rebuter ; dommage car on trouve un peu de cette intensité tant recherchée dans les trois derniers quart d'heure. Un peu trop longuet et un peu de punch raté.

y'a pas à dire y'a du bon, mais du moins bon^^.

Une première partie, plus prenante que la 2eme. Trop de longueurs vers la fin. 2 étoiles et demie.

Ce film rassemble beaucoup de facteurs qui font généralement des excellents films; de bonnes performances des acteurs, un développement des relations entre les personnages avec un parti pris psychologique ambiguë, une réalisation que j'aime appeler "si profonde que tu peux pas test" etc. bref, tout ce qui faut pour en faire un de ces films psychologiques réalisés de façon atypique et qui finissent nommés aux Oscars. Malheureusement, le film manque sérieusement de dynamisme, de développement des personnages eux-mêmes (et pas juste les relations qu'ils entretiennent entre eux), les couleurs sont désaturées. on retrouve un film froid, où l'on manque de sympathie pour les personnages (même les "gentils"). L'histoire est cependant très intéressante, je me suis faite spoiler la fin je ne sais plus trop pourquoi mais la scène a quand même eu son impact sur moi.
En conclusion, je trouve ici un film en demi-teinte, qui a presque autant de défauts que de qualités, mais je lui ai quand même mis un 3/5 car je ne me suis pas endormie non plus, et mon intérêt et le plaisir que j'ai pris à le regarder n'a pas diminué au fil du visionnage. Je l'avais beaucoup anticipé en même temps, peut-être que j'en attendais trop. Peut-être que ce n'est qu'un de ces énièmes films qui se la jouent pour l'Oscar: bons mais élitistes.

Gardienne de la Galaxie 1975

Un Drame en triangulaire avec des acteurs convaincants, malgré la puissance psychologique se dégageant de l’œuvre et des tensions sous jacentes, j'ai trouvé que cela manquait de punch, un certain "dynamisme" qui aurait pu profiter à la lutte finale. J'ai aussi eu beaucoup de compassion pour la personne de Dupont. malgré sa richesse, ses trophées, et son envie de prouver à sa mère qu'il a un talent d'"entraîneur", quitte à se ridiculiser devant elle, ce qu'il voit de lui devant sa télé lui fait finalement perdre la tête car il n'est pas ce qu'il croit être ce n'est pas LUI le Héro mais bien le frère de son poulain, qu'il a perdu, perdant aussi la sacro sainte bénédiction de sa mère partie au ciel. Quelle est la place de cet homme rendu cynique affable en cruel manque de reconnaissance par son éducation et sa vie cerné par la solitude et la rancœur? Très triste. 3/5

Bon jeu d'acteur surtout Steve Carel par rapport à ses rôles précédents mais film ennuyeux

La performance des acteurs est remarquable, Steve Carell est excellent et arrive à installer une sorte de tension / guerre psychologique, qui vous mets vite mal à l'aise. Channing Tatum livre aussi une très belle prestation (particulièrement quand il pète un câble dans sa chambre). Le rythme est lent et le final ma quelque peu déçu. Je suis un peu mitigé sur le film, les acteurs sont superbes mais il reste comme un arrière gout, comme si il manquait quelque chose.

la volonté de gagné la hargne le combat psychologique de 3 personnes au caractères opposés voila la trame du film mais long et pas beaucoup de sourire.

Steve Carell aurait mérité le prix d'interprétation masculine a Cannes je trouve

Un réalisateur fait un bon film lorsqu'il arrive à nous passionner pour un sujet que l'on connaît très peu, Bennett Miller y était parvenu avec "Moneyball" un film sur le Baseball, il récidive une nouvelle fois avec "Foxcatcher" mais dans une moindre mesure. Ce n'est pas un simple film de lutte, c'est surtout un film qui met en avant la relation entre John du Pont et Mark Schultz, le premier est un homme très riche apparemment pas heureux qui cherche à impressionner sa mère (sa relation avec elle est trop sous-exploitée) et qui tente de faire quelque chose de sa vie, le second est un champion olympique qui vit mal le fait d'être constamment dans l'ombre de son frère s'installe alors une relation ambiguë une sorte de maître/élève, mais dans le mauvais sens du terme avec un rapport de force à sens unique et une pression psychologique qui ne se matérialise pas, mais qui est bien présente. Le personnage de John du Pont est très intéressant, je trouve dommage de ne pas avoir accentué son trait de caractère et son côté instable surtout quand on voit le final (qui arrive d'ailleurs un peu trop brutalement), on se dit qu'il pouvait avoir quelque chose d'encore plus intense dans l'ambiance en plus Steve Carell est étonnant bien que je n'aime pas la façon dont il est grimé, car on se focalise uniquement sur ça ce qui cache son jeu. Dans l'ensemble, le film est pas mal, la réalisation est sobre et les acteurs sont très bons, mais je ne peux m’empêcher de penser que ça aurait pu être encore meilleur avec plus de rythme, un peu plus de passion dans le récit et en approfondissant quelques points qui ne sont pas assez exploités. 3/5

Le final m'a laissé K.O. je n'y connaissais pas grand chose en lutte et sur les 2 champions et ce millionnaire. c'est bien joué avec un ambiance contemplative. Les relations étranges qui s'installent sont bien retranscrite à l'écran je trouve. c'est assez flou de se faire un jugement tranché sur la personne du millionnaire. A regarder sans lire le résumé et autres papiers concernant le film. 3.5/5 je conseille pour les amateurs de ce style

Je viens de le voir je reste mitigé sur ce film, autant j'ai apprécié l'ambiance, autant je trouve que cette dernière constitue un frein à la bonne compréhension des relations et motivations des personnages, en effet je ne vais pas mentir je me suis presque endormi faute de rythme, "Foxcatcher" est monotone du début à la fin.
De ce fait je n'ai pas compris la scène finale avant de me renseigner sur internet. La durée du film (+ de 2 heure) est probablement un point noir et on se perd dans certaines scènes dispensable qui détournent notre attention.
C'est un film ou il faut rester un minimum concentré, malheureusement je dirai que le montage fait tout pour que ce soit très difficile. Je conseillerais donc au gens qui veulent le voir de prendre de bonne dose de café avant d'y allé pour resté bien éveillé et apprécier le film à sa juste valeur.

Film magnifique qui est très probablement l'apogée de l'esthétique de Bennett Miller (le corps de Tatum qui pédale comme un fou pour perdre 5kg en 1h30 jusqu'à en devenir une espèce d'abstraction, c'est magnifique), à l'exception de la séquence finale, qui prend littéralement le spectateur pour un demeuré complet, avec sa petite musique didactique ("pleurez, on vous dit que c'est triste"), et son carton qui précise un fait que le récit aura déjà explicité (on avait bien compris qui Dave "laisse" derrière lui. ). Cette dernière séquence ressemble trop à une figure imposée, et m'a gâché le vrai grand plaisir que j'avais pu prendre devant le film.

Bennett Miller adore mettre en scène des histoires inspirées de faits réels et Foxcatcher n’échappe pas à la règle. Ce film raconte l’histoire vraie des frères Schultz, médaillés olympiques, en lutte gréco romaine qui vont rentrer tour à tour (Mark puis Dave) au service du milliardaire excentrique John du Pont, afin de constituer puis d’entrainer son équipe de lutteurs appelée « Foxcatcher » de 1986 à 1996.

Je ne vais pas plus détailler le scénario, si vous voulez connaitre la vraie histoire, il suffit que vous alliez sur Wikipédia ou sur un des articles qui sont sortis sur le sujet (celui d’allociné est très bon je vous le conseille); après tout dépend de votre conception des choses. Il y a deux écoles, ceux qui ont envie de la connaitre avant d’aller voir le film; et ceux qui ont envie de la connaitre après. Moi je suis plutôt de la première école car ce que je trouve intéressant dans ce genre de film (si vous me suivez depuis le début j’ai dû vous le dire au moins 3 fois), ce n’est pas l’histoire en elle-même mais son traitement.

Une chose est sûre, sur ce plan-là, Miller et ses scénaristes ont fait très fort; comme l’avait écrit Scorsese: «Il y a la bonne méthode, la mauvaise méthode et la mienne» («Casino» 1996).

Je pense que c’est ce qu’a dû rétorquer le réalisateur aux détracteurs du film. Ce dernier inclut le spectateur dans le rouage pervers instauré par le personnage du Pont tout en le laissant à bonne distance. A l’instar des premiers longs de Haneke, on est seulement «spectateur» de chacune des séquences du film. Il est quasi impossible de prendre parti ; on analyse, on se forge notre point de vue sur ce que l’on voit. Ce sentiment est dû notamment grâce à une direction d’acteurs assez physique et réaliste où chaque action, chaque geste, chaque non-dit est un révélateur de la personnalité des personnages.

En parlant d’eux, il y a sur la toile 3 personnages qui sont superbement décrits. Le trio d’acteur est stupéfiant, bluffant de réalisme. Steve Carrel excelle dans un contre-emploi et peut rêver d’embrasser une carrière à la Robin Williams.

Mark Ruffalo prouve qu’il est un grand acteur (si ce n‘est pas déjà fait depuis 3 ans). Chaning Tatum reste quand à lui dans son registre du «baraqué», un peu perdu mais il excelle dans ce genre.

Je sais que cette approche peut dérouter et je comprends aisément que certaines personnes n’ont pas adhéré au film. Le but de Foxcatcher n’est pas de faire une énième fiction hollywoodienne mais plutôt de faire une satire au vitriol sur d’une part le pouvoir de l’argent et surtout d’autre part, sur les années Reagan où l’on s’aperçoit que très vite Du pont gère Foxcatcher avec la même idéologie que Reagan, c’est-à-dire faire primer les valeurs du patriotisme et de réussite sur tout le reste.

Tout cela est caractérisé au travers de ce milliardaire excentrique. Miller n’hésite pas à refléter le ridicule de la démarche du personnage: des documentaires préfabriqués à sa gloire en passant par ses combats truqués contre des anciens champions de lutte pour se donner une légitimité dans ce sport; tout y passe. On se surprend à rire face certaines situations exposées par le réalisateur dans la première partie.

Pourtant dans la deuxième partie, notre rire devient jaune au fur et à mesure où l’on s’aperçoit de la dimension psychologique du personnage. L’atmosphère du film devient vite oppressante pour nous et on ne peut se sentir que mal à l’aise au vue de cette souricière dont on se demande comment les deux frères pourront sortir.

Vous l’aurez compris, les points forts du film sont sa mise en scène, justement récompensée par un prix à Cannes, ses trois acteurs principaux et l’aspect satirique du scénario. Après je ne dis pas que tout le reste est à jeter. Le scénario n’est pas exceptionnel mais il est bon: l’univers de la lutte est assez bien décrit, l’histoire est assez bien traitée.

Pour autant, Foxcatcher n’a rien d’un exercice de style, contrairement à ce qu’a pu faire un Scorsese avec son «After hours», et encore moins d’un film académique comme ont pu le penser certains. Cela est plutôt l’avènement d’un grand réalisateur ; car avec ce film, Miller fait plus que de transcender le script, maintenant il arrive à se l’approprier, en imposant son interprétation à l’écran.

Après, il faut dire que si la présence d’un grand réalisateur arrive toujours à garantir un excellent film, il arrive souvent que cela ne garantisse pas un chef d’œuvre. Pour une partie des raisons que j’ai invoquées (le scénario et l’atmosphère trop froide), je trouve que l’on est ici incontestablement dans la première catégorie mais malheureusement pas dans la seconde.

note: 4/5
critique extraite de: http://cinematogrill.e-monsite.

Ma critique de Foxcatcher sur mon blog. http://www.kamarade-fifien.net.

Bon film, légère déception cependant! L'ensemble manque de passion à mon goût. Les acteurs sont très bons, notamment Tatum, vraiment bien dans un rôle où il est facile de se casser la gueule! Réalisation correcte et histoire forcément intéressante, mais souffrant par moments de longueurs évitables! La lutte psychologique prend le pas sur celle physique, les relations sont fortes, tout se joue souvent dans les regards ou les gestes, les dialogues explicites se faisant plutôt rares au détriment de symboles classiques mais efficaces. J'en attendais tout de même un peu plus sur le retournement final, qui pour le coup ne m'a pas fait ressentir grand chose, trop artificiel peut être. Pas non plus fan de la musique ou son utilisation, trop calculé encore une fois!

Des sentiments partagés au final, j'ai aimé mais j'avais envie d'adorer!

Ah Tarantino, juste mon réalisateur préféré avec Kubrick, Miyazaki et Eastwood, chacun de ses films ont quelque chose à proposer, que ce soit ses Kill Bill très jouissif niveau action avec un bel hommage aux films japonais sur les samouraïs, Inglrious Basterd qui a révélé le grand Christoph Waltz, ou encore le très excitant et cultissime Pulp Fiction, enfin bon tu vois pourquoi j'adore ce mec je pense :D

Merci beaucoup, peut être que je visionnerais ce film l'un de ces deux films le week-end prochain si possible :)
Ah ça c'est sur, ce mec est un des meilleurs acteurs de notre génération, et le fait qu'il n'ait pas été récompensé aux Oscars est vraiment honteux, surtout pour un mec comme lui.
Si c'est une spécialiste qui me le dit, ça me fait un réalisateur en plus à découvrir ^^

De rajouter, Tarantino fait toujours des merveilles, je suis admirative de son cinéma ^^ mon THE BEST "Réservoir dogs" mais c'est assez difficile de faire un classement chacun de ses films m'ont plu à leur manière, Django est l'un des plus réussis :)

Très bon visionnage alors ^^ pour les Spielberg, deux bons films (même si j'au du mal avec Cruise) avec une petite préférence pour "Rencontres du troisième type". Pour Dicaprio, ce mec a un quasi zéro fautes dans son parcours, il faut espérer qu'avant sa mort, ces foutus Oscars lui décerneront un prix, une honte. et pour Inarritu, no soucy c'est un bon de chez bon. il brille au firmament des illustres cinéastes :)

Pour moi c'est exactement ça tu sais, c'est à la limite aussi mou et inintéressant que le jeu de Stewart dans Twilight, franchement alors y'a pas intérêt à ce qu'il gagne la statuette ><
Inarritu j'ai jeté un oeil à ses films, ça a l'air intéressant à découvrir je dois dire, mais pour le moment j'ai déjà mon prochain film de prévu la semaine prochaine avec "Jupiter Ascending" samedi prochain en salle, le nouveau film de Wachowski, et entre temps j'ai aussi 2 films de Spielberg à voir, "Minority Report" et "Rencontres du troisième type" :)

Le prochain film avec Dicaprio me tente aussi puisqu'il y a l'un de mes trois acteurs masculins préférés quand même, et dieu sait à quel point j'adores ses performances rien que dans Titanic ou Django Unchained qui est ultra jouissif ^^

Tant mieux pour toi, mais en ce qui me concerne, je ne le reverrais pas, et en terme de film nominé aux oscars j'ai très largement préféré "Imitation Game" et "The grand Budapest Hotel" qui sont, pour moi, tout deux excellent dans ce qu'ils racontent et avec l'interprétation des acteurs :)